Asie, Voyages

Merci et au revoir Osaka, Kyoto, Kobe et Nara!

Après un mois à Osaka, il est temps de dire au revoir au Keihanshin et à la région du Kansai en général. Ça a été une expérience fantastique! Nous ne l’avions pas tellement prévu, mais nous avons été agréablement surpris par la proximité de villes comme Kobe et Nara, que nous recommandons chaudement.

En fait, ce qu’on appelle le Keihanshin est un regroupement de plusieurs villes si adjacentes à Osaka qu’en prenant le train, on ne s’aperçoit pas qu’on en change, si ce n’est le peu de terres agricoles, très rares. Attention, le train est assez peu cher sur ces moyennes distances, mais le système ferroviaire général, bien que systématiquement traduit en anglais, est assez complexe et il est facile de se tromper comme cela nous est arrivé à quelques reprises. Même après un mois passé à Osaka, certaines subtilités nous échappent encore…

Petit tour d’horizon de Kobe, Nara et Kyoto, alors que nous filons vers Tokyo dans notre bus Willer Express, avec un soleil magnifique au-dessus de la tête. (Va-t-on pouvoir enfin voir le Mont Fuji dégagé ? EDIT: hé non, 2 fois que l’on passe devant, toujours autant de nuages… Il va falloir revenir au Japon!).

Kobe

Outre sa viande, le fameux bœuf éponyme que nous ne pouvions pas ne pas aller goûter, Kobe est une « petite » ville (1 500 000+ habitants) dont nous avons apprécié quelques quartiers qui nous ont permis de nous évader un peu du béton d’Osaka.
Le train vous dépose à la station de Sannomiya, assez centrale et proche de l’endroit que l’on visait pour manger du bœuf local. Parce qu’il était un peu tôt dans la matinée et pour ouvrir l’appétit, Lily a eu la bonne idée de nous faire visiter le sanctuaire shinto de Ikuto. Ce sanctuaire, un des plus vieux du Japon, a la particularité d’avoir un enchaînement de portes (torii). Ça a eu son petit effet!
Courageux, nous nous sommes ensuite dirigés vers le quartier de Kitano malgré le dénivelé positif. Une atmosphère très européenne s’en dégage et il y avait très peu de monde, c’était vraiment agréable. La vue sur Kobe vaut l’effort de grimper là-haut.

Après manger, direction le port, où ne sommes pas restés longtemps, mais suffisamment pour apprécier les aménagements au pied de la tour. Une bonne balade pour respirer l’air marin! Pour la petite touche culturelle, Kobe, anciennement Hyogo, est un des premiers ports japonais sélectionnés pour l’ouverture au monde occidental pendant la période du Bakumatsu il y a 150 ans.

Nara

Contrairement à Kobe situé du côté ouest d’Osaka, Nara est du côté du soleil levant. Encore une fois, j’ai complètement fait confiance à Lily pour le programme, connaissant simplement vaguement le nom de la ville.
Et pourtant, Nara est réputée pour ses cerfs et biches Sika en liberté, chose que l’on ne peut pas manquer dès que l’on fait quelques pas vers le Parc, après être sortis de la gare.


150 yens la pile de biscuits, et vous vous ferez harceler par quelques Bambi affamés. Le parc de Nara est vraiment pittoresque pour cette raison, mais c’est également un grand espace de verdure où il fait bon se perdre, et s’éloigner temporairement de la foule et de la ville.

Vers le nord du parc se trouvent les structures de bois les plus massives qu’ils nous aient été donné de voir. C’est tout simplement gargantuesque ce que les Japonais ont fait là. Il y a d’abord la porte:

Suivie du temple bouddhiste de Tōdai-ji, dans lequel nous ne sommes pas rentrés, mais extraordinairement imposant juste par sa taille et sa présence.


Plus loin dans le parc, il y a un sanctuaire magnifique appelé Kasuga-taisha, décoré de milliers de lanternes: c’est un lieu très beau, très spirituel, mais cela attire évidemment beaucoup de touristes. En persévérant un peu, si vous marchez jusqu’aux tréfonds du parc, vous vous retrouvez dans une forêt apaisante typiquement japonaise, et inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Un conseil si Osaka est sur votre liste et que vous y restez quelques jours: prenez le temps d’aller visiter Nara, ça vaut vraiment le détour.

Kyoto

Nous avions déjà été à Kyoto avec Alex-san et Miou-san la semaine de notre arrivée, nous avons décidé d’y retourner la veille de notre départ, c’est-à-dire hier. Lily tenait à voir le Mont Inari et moi le parc marquant l’emplacement le début de la bataille de Toba-Fushimi dans la guerre de Boshin. Spoiler alert: seul le mont Inari vaut le déplacement.

Localisé du côté Est de Kyoto, le Mont Inari est un coin de paradis pour qui aime la nature et se donne la peine de mériter d’en profiter. Il s’agit d’une boucle de 2h à travers plus de 36 000 torii (oui, ça en fait de la torii), autour d’une colline de 233m en dont une partie est dans la forêt sauvage. Qu’il est bon de s’arrêter quelques minutes profiter du silence et du chant des oiseaux sans personne aux alentours!

Cela nous ferait presque oublier notre timing un peu bancal, le froid, et nos ventres qui grondent de faim: la prochaine fois, prévoir comme il faut les 2h de marche, et le casse-croûte adéquat si nécessaire.
Nous avons fait la descente en marche accélérée pour aller se réchauffer avec un bon bœuf carottes au Sukiya :p

En vrai c’est un riz au curry, porc et boeuf 🙂

Il nous fallait bien ça pour affronter cet après-midi quasiment perdu à cause du temps qu’il nous a fallu pour arriver au Tobarikyuseki, simple parc très décevant par rapport à l’ampleur des évènements s’y étant déroulés. Peut-être que c’est subjectif, mais j’en parlerai à des amis japonais pour savoir s’il n’y a que moi que ça choque.

Un arbre, avec des feuilles, dans un parc.

Finances

Momodani > Osaka Station = ¥180. Puis de Osaka Station vers Kyoto (Kawaramachi Station) = ¥400 avec Hankyu (il faut aller à Umeda Hankyu). Puis pour aller à Fushimiinari, ¥240 de Gion-Shijo avec la Keihan. A/R par personne: ¥1640, soit un peu moins de 13€. Compter environ 1h30.

Momodani vers Kobe (Sannomiya Station): ¥640, soit A/R par personne ¥1280, soit 10€. Compter environ 50 minutes.

Pour aller à Nara, on est passés par Tsuruhashi au lieu de Osaka Station. C’était en théorie plus rapide et moins cher, sauf qu’au lieu de prendre le train normal pour Nara (la Kintetsu Nara Line), on a pris une « Kintetsu Limited Express » avec uniquement des sièges payants à ¥510, et des contrôleurs qui veulent du cash immédiatement. Résultat des courses: ¥1000 l’aller par personne, et ¥610 le retour. Soit ¥1610 A/R par personne, ou 12,50€. Compter environ 40 mn.

En conclusion: par rapport à l’expérience culturelle que la région offre, Osaka nous a comblé et si vous partez en voyage au Japon, même pour une courte période, il serait dommage de ne pas s’arrêter quelques jours dans ce beau coin!

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